Étrange donc. D’un point de vue signalisationnel s’entend, la signalisationnologie étant, je ne vous l’apprends pas, la science étudiant la signalisation en général dont la panneaulogie est le domaine correspondant à la signalisation verticale et la marquageausologie celui dédié à la signalisation horizontale.
L’étrangeté ne nous apparaît ici que parce qu’il nous est loisible d’observer, grâce toujours à cette photo prise depuis l’espace, chacun des éléments de cette signalisation horizontale ainsi que l’asynergie de l’ensemble.
De quoi parlons-nous ici ? Nous parlons bien entendu des diverses flèches de direction censées conditionner le déplacement d’un véhicule sur le parking. Force est de constater, comme va le montrer l’étude marquageausologique à suivre, que l’indigence de cette signalisation n’incite guère à se risquer sur la surface asphaltée…
Trajectoire α : un véhicule entrant sur le parking ne peut, suivant le fléchage 1, 2, 3, qu’aller se garer en A sachant que rien ne l’autorise ensuite, signalisationnellement parlant, à quitter cette place.
Trajectoire Ω : un véhicule garé illégalement (puisque cet emplacement n’est pas fléché) en B ne peut, suivant le fléchage 4, 5, 6 que sortir du parking.
En résumé, il n’est possible que d’entrer sur le parking pour aller se garer en A et ne plus en bouger ou alors, de sortir du parking si on a enfreint la loi en se garant en B.
Si on a enfreint la loi et si on ne s’est pas fait prendre car les deux véhicules (le blanc et le rouge) garés illégalement (car aucun fléchage ne les y autorisait) en C et en D, sont actuellement sous le coup d’un arrêté municipal leur interdisant de quitter la place qu’ils ont usurpée.